05 Décembre 2017
Depuis le lancement de Windows 10 en juillet 2015, 4 mises à jour de fonctionnalités (November Update, Anniversary Update, Creator Update, Fall Creator Update) sont déjà sorties. Tous les semestres Microsoft nous réserve ainsi un lot de nouveautés, améliorations mais aussi bugs avec plus ou moins de conséquences.
Depuis 2 ans ½ l’application « Photo » s’est particulièrement améliorée, la 3D est arrivée avec Paint 3D puis 3D Builder. Le centre de notification s’est étoffé, et le confort de l’utilisateur aussi avec par exemple le mode « éclairage nocturne » pour éviter une exposition trop importante à la lumière bleue. Le chemin parcouru et les efforts de Microsoft pour perfectionner Windows sont remarquables mais pas sans conséquences.
A vouloir tout améliorer trop vite, les versions sortent imparfaites. L’hétérogénéité du parc de Machines sous Windows est tel qu’il est difficile d’anticiper toutes les situations et bugs possibles, et c’est bien là le problème. Si le particulier passionné d’informatique peut accepter de prendre des risques pour avoir une version qui évolue, l’entreprise et le particulier néophyte peut se lasser de se voir imposer une mise à jour qui lui créé des soucis alors qu’il n’avait rien demandé. Le manque de finitions des nouvelles versions de Windows a toujours été le talon d’Achille de Microsoft mais là ça pose potentiellement soucis tous les 6 mois.
On se souvient du bug qui écrivait le code Wifi en mode Qwerty. Pas bien grave une fois qu’on le sait, mais certains s’en sont arrachés les cheveux. Et ce souci a perduré longtemps, la communauté francophone ne semblant pas peser bien lourd pour qu’un correctif rapide soit trouvé. La plupart des bugs rencontrés concernent une minorité d’utilisateurs, pour qui ça a « mal tourné », mais commencent à agacer.
Sur les versions familiales de Windows, pas de solution miracle. L’utilisateur ne paie plus les changements de version (et les versions fournies via les fabricants représentent un coût dérisoire) mais Microsoft impose le rythme (Microsoft procède par vagues de mises à jour, tous les utilisateurs ne disposent pas de la mise à jour en même temps). Concernant les versions professionnelles, la 2nde version de Windows 10 a apporté la possibilité de décaler de 45 jours les mises à jour… afin de faire essuyer les plâtres par d’autres.
Enfin pour les utilisateurs d’une solution client / serveur, il est possible de modifier cette période de décalage voir même de désactiver l’installation des mises à jour de fonctionnalités via une stratégie de groupe.
La prochaine version est prévue pour le 1er semestre 2018, espérons qu’elle apporte plus de solutions que de problèmes.
Auteur: Christophe DEBOUDT